Située au 11 rue Exelmans (à proximité du château) dans le complexe Forest Hill, cette salle de bloc d’une superficie de 2000 m2 et 8m de hauteur sous plafond, fête ses 1 an d’existence. L’occasion de dresser un premier bilan pour cette salle et pour cette discipline sportive qui, forte de son succès, intégrera, pour la deuxième fois de son histoire, le programme des disciplines olympiques aux JO de Paris 2024.
L’escalade en bloc : en solo et sans encordement
Le « bloc » consiste à escalader des structures de 4,10m de hauteur, sans corde mais avec des tapis de réception.
Alternatives aux murs d'escalade qui nécessitent d'être en duo pour grimper, à l'aide de cordes, baudriers et mousquetons, les salles de blocs à faible hauteur connaissent un grand succès. “Le bloc présente l’avantage de pouvoir pratiquer ce sport en solo avec pour seul équipement ses chaussures d'escalade” explique Sébastien Kassubeck, fondateur et Directeur Général de Blocbuster Forest Hill.
La zone d’escalade de bloc, au Forest Hill de Versailles, comporte de nombreux profils de murs, variant les inclinaisons et les types de prises afin de convenir autant aux débutants qu’aux grimpeurs aguerris : “Nous avons dessiné cette salle dans ses moindres détails avec un espace aéré pour circuler, des canapés, des lieux de vie conviviaux. Nous portons un soin tout particulier aux parcours, que nous changeons tous les mois. Nos ouvreurs créent et renouvellent les blocs, il y en a 150 en tout et pour tous les niveaux afin de permettre à notre clientèle de découvrir ce sport, de choisir l’intensité de sa séance, de progresser et de se perfectionner rapidement.”
Une salle conçue comme un “lieu de vie”
“C’est une activité que l’on maîtrise” explique Sébastien Kassubeck, grimpeur aguerri, qui est avant tout un passionné d’escalade “et nous avons conçu ce lieu comme on aimerait qu’il existe”.
Le Blocbuster Forest Hill présente en effet plusieurs services qui font de ce lieu un espace de vie très apprécié dans l’Ouest parisien :
La “culture grimpe”, un mode de vie plébiscité… par tous
Au-delà de l’aspect sportif, l'escalade est un mode de vie.
“Tout d’abord, le contact se fait très rapidement au bloc d’escalade avec les autres grimpeurs, ce qui rend ce sport très convivial. Ensuite, les valeurs qu’il prône, comme le dépassement de soi, ainsi que ses bienfaits - la prise de conscience de son corps, la confiance en soi, l’endurance, le cardio font de ce sport plus qu’un sport mais une véritable philosophie de vie” explique Sébastien Kassubeck.
Ce n’est pas un hasard si la salle est souvent fréquentée par des enfants autistes ou des personnes en situation de handicap : “L'activité escalade est un moyen de développement personnel et d'épanouissement très prisé. Il permet aussi de travailler sur la représentation du temps et de l'espace. Ce sport leur apprend à avoir un cadre, mais aussi à se dépasser sans qu'ils en aient vraiment conscience” poursuit Sébastien Kassubeck.
L’escalade, un marché exponentiel en Île-de-France
Sport jeune et mixte (39% des pratiquants dans le monde ont moins de 18 ans) et familial, on recense plus de 25 millions de pratiquants dans 150 pays à travers le monde.
Forte de son succès, l’épreuve d’escalade sera présente aux JO de Paris en 2024 à travers deux épreuves : le combiné (bloc + difficulté) et la vitesse. Un format tout nouveau puisqu’aux Jeux de Tokyo, première olympiade à intégrer l’escalade, l’épreuve regroupait le bloc, la vitesse et la difficulté.
Au niveau national, le nombre de licenciés a quadruplé en 10 ans. Et au niveau régional, “le marché a explosé en Île-de-France” explique Sébastien Kassubeck. “Déjà parce que le bloc est une bonne alternative à la salle de sport. C’est plus ludique, plus convivial et parce que les infrastructures sont de grande qualité. Pour preuve, de nombreuses équipes nationales viennent s’entraîner chez nous”.